Entête danse orientale - Kamaraksa

Danse Orientale

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Ma pédagogie, « ma danse orientale et imaginaire »

J’ai commencé à transmettre « ma danse orientale » que j’ai progressivement nommée « danse orientale et imaginaire » auprès d’amies avides de pouvoir expérimenter, découvrir les bases de ces danses qui offrent un espace à la fête, aux sens, à la profondeur de nos êtres.

En arrivant à Nîmes, en 2002, j’ai fondé l’association Kamaraksa et donné mes premiers cours en me formant plus sérieusement pour enrichir mon enseignement, particulièrement auprès de Melisdjane Sezer.

Ayant développé parallèlement la pratique du théâtre corporel, de la danse improvisation et de la danse contact improvisation, j’ai toujours été sensible à ce que mon enseignement de la danse orientale croise aussi ces autres pratiques pour enrichir la conscience corporelle, la conscience de l’espace, ouvrir les représentations très codifiées que véhiculent les danses égyptiennes et pour favoriser l’appropriation de ces techniques à travers des improvisations, des constructions insolites allant même jusqu’à créer une parodie de certains cours de danse orientale sous forme de battle pour évoquer les rivalités et la jalousie entre danseuses !

Danse orientale - Porte Nawa Parodie - Kamaraksa

Pour moi, la joie, la bienveillance, l’accueil inconditionnel de tous les corps, de tous les âges et le plaisir de danser priment sur tout, y compris sur l’aspect technique qui, même s’il est essentiel ne doit pas empêcher les êtres d’exprimer leur sensibilité, leur personnalité, leur imaginaire.

Ma danse Orientale est faite de toutes les rencontres avec les êtres, les musiques, les saveurs, de l’amour des femmes qui se libèrent peu à peu de leurs inhibitions et s’invitent au partage du beau élevant leurs âmes en s’ancrant dans la terre-mère. Elle puise dans les racines des danses traditionnelles pour rencontrer l’actualité des histoires de vie et des imaginaires de chacune.

Pour qui ? Pour Quoi ?

C’est une danse d’expression des émotions, des sentiments qui marie le cœur, l’âme, le sacré et le profane. Chacune peut y trouver sa place la danser à sa façon selon sa personnalité, son état d’être du moment. Elle s’adresse à toutes les générations, tous les corps, tous les âges. Pour autant, c’est un apprentissage exigent et qui s’acquiert avec le temps.

Contrairement à ce que l’on peut penser, la danse orientale ne se limite pas à des mouvements du bassin. En effet, elle sollicite souplesse et tonicité du buste, des épaules, des bras, des mains, du bassin et du ventre. Elle permet de tonifier les cuisses, d’assouplir les articulations, de bien développer les abdominaux et d’entretenir le dos. Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l’essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu’on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur.

En plus d’être belle, sensuelle, légère et profonde, la danse orientale permet également de muscler son corps.

Elle améliore la posture et tonifie les muscles, elle prévient l’ostéoporose et renforce les os, elle prépare à l’accouchement (voir périnée ci-dessous), elle réduit le stress, elle permet d’assumer son corps et se sentir plus féminine.

Elle permet aussi de muscler son périnée, de prendre conscience de son existence, d’affiner nos sensations, nos perceptions internes.

Une danse qui dilate la pupille